Thursday, September 2, 2010

Page 290

• Les interprétations vulgaires doivent devenir intelligibles à partir de l’analyse existentiale qui a libéré le phénomène de la conscience en son enracinement ontologique.
• L’analyse de la conscience ne se tient dans le présent essai qu’au service de la question ontologique fondamentale.

• Quadruple est l’objection que l’interprétation vulgaire de la conscience pourrait adresser à notre interprétation de la conscience comme con-vocation (Aufruf) du souci à l’être-en-dette :
1. La conscience a une fonction critique.
2. La conscience parle relativement à un acte déterminé.
3. Sa « voix » n’est jamais rapportée si radicalement à l’être du Dasein.
4. L’interprétation exposée ne tient pas compte des formes fondamentales du phénomène (e.g. de la « mauvaise » et de la « bonne » conscience).

• Dans toutes les interprétations de la conscience, c’est la « mauvaise» conscience qui a la primauté.
• Toute expérience de la conscience commence donc par expérimenter un « en-dette ».
• Le vécu de conscience (Gewissenserlebnis) et sa voix surgissentt après l’acte en question.
• La conscience n’annonce pas une dette en tant que con-vocation à... (Aufruf zu), mais en tant que renvoi (Verweisen) qui rappelle la dette contractée.

• La voix est quelque chose qui surgit (auftaucht), qui a sa place dans la séquence des vécus sous-la-main et qui fait suite au vécu de l’acte.

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