Sunday, September 5, 2010

Page 291

• Ni l’appel, ni l’acte, ni la dette ne sont des événements sous-la-main.
• L’appel a le mode d’être du souci.
• En lui, le Dasein est en-avant-de-soi (sich vorweg) en s’orientant en même temps vers son être-jeté.
• Seule la position du Dasein comme enchaînement (Abfolgezusammehang) d’une succession (Nacheinander) de vécus permet de prendre la voix pour quelque chose de subséquent (Nachkommendes) et de rétrospectif (Zurückverweisendes).
• La voix rappelle, par delà l’acte, à l’être-en-dette jeté.
• Mais le rappel pro-voque aussi à l’être-en-dette en tant qu’il est à saisir dans l’existence propre, de telle sorte que l’être-en-dette authentique « succède » à l’appel.
• La mauvaise conscience, lois de se réduire à une réprimande rétrospective (rügend-rückweisend), rappelle pro-spectivement (vorweisend) à l’être-jeté.
L’ordre de succession d’un déroulement de vécus ne livre pas la structure phénoménale de l’exister.

• La bonne conscience – considérée comme une forme autonome de conscience ou comme une forme fondée dans la mauvaise – échoue aussi à atteindre le phénomène originaire.
• La conscience appelle un être-en-dette.

• Si l’on interprète la bonne conscience comme privation de la mauvaise, alors elle serait une expérience du non-surgissement (Nichtauftauchens) de l’appel, i.e. du fait que l’appel n’a rien à me reprocher.
• Ce prétendu vécu, loin d’être l’expérience d’un appel, est une manière de s’assurer (Sichvergewissern) qu’un acte imputé au Dasein n’a pas été commis par lui et qu’il n’est donc pas en-dette.

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