Tuesday, December 14, 2010

Page 306

• L’être-endette est la possibilité existentielle d’être authentiquement ou inauthentiquement en-dette.
• Le « en-dette » n’est jamais que dans un pouvoir-être factice déterminé.
• L’être-en-dette est un pouvoir-être-en-dette.
• La résolution se projette vers ce pouvoir-être, i.e. se comprend en lui.
• L’être pour la mort est l’être originaire du Dasein pour son pouvoir-être.
• Le devancement ouvre cette possibilité comme possibilité.
• La résolution ne devient un être originaire pour le pouvoir-être le plus propre qu’en tant que devançante.
• La résolution ne comprend le « pouvoir » du pouvoir-être-en-dette que si elle se qualifie comme être pour la mort.

• Résolu, le Dasein assume dans son existence le fait qu’il est le fondement nul de sa nullité (nichtige Grund seiner Nichtigkeit).
• La mort est la possibilité de l’impossibilité de l’existence, nullité absolue du Dasein.
• La mort n’est pas surajoutée au Dasein lors de sa « fin », mais, en tant que souci, le Dasein est le fondement jeté (i.e. nul) de sa mort.
• La nullité qui transit l’être du Dasein se dévoile à lui-même dans l’être pour la mort authentique.
• Le souci abrite cooriginairement en soi la mort et la dette.

• L’être-en-dette doit être distingué du status corruptionis au sens théologique.
• Même si la théologie peut trouver dans l’être-en-dette existentialement déterminé une condition ontologique de sa possibilité factice, la dette contenue dans ce status est un endettement factice spécifique, lequel a son attestation propre, qui demeure fermée à toute expérience philosophique.
• L’analyse existentiale de l’être-en-dette ne prouve rien, ni pour, ni contre la possibilité du péché.
• L’ontologie du Dasein, en tant que questionner philosophique, ne sait rien du péché.

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