Monday, August 30, 2010

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• Avec ce choix (Wahl), le Dasein se rend possible son être-en-dette le plus propre.
• L’entente (Verständigkeit) du On ne connaît que des infractions contre la norme publique et se dérobe à l’être-en-dette le plus propre, afin de commenter les fautes commises.
• Dans l’ad-vocation, le On est ad-voqué à l’être-en-dette le plus propre.
• La compréhension de l’appel est le choisir (Wählen).
• La conscience ne peut être choisie : ce qui est choisi, c’est l’avoir-conscience en tant qu’être-libre pour l’être-en-dette le plus propre.
Comprendre l’ad-vocation signifie : vouloir-avoir-conscience.

• Cela ne veut pas dire vouloir avoir une bonne conscience, mais la disponibilité à l’être-ad-voqué (Angerufenwerden).
• Le vouloir-avoir-conscience est tout aussi éloigné d’une recherche de responsabilités factices que de la tendance à une libération (Befreiung) à l’égard de la dette.

Le vouloir-avoir-conscience est la présupposition existentielle de la possibilité du devenir-en-dette factice.
• Comprenant l’appel, le Dasein laisse le Soi-même le plus propre agir sur soi à partir du pouvoir-être qu’il a choisi.
• Ainsi seulement peut-il être responsable.
• Tout agir (Handeln) est sans conscience (gewissenlos) parce que, sur le fondement nul de son projeter nul, il est devenu en dette auprès des autres.
• Le vouloir-avoir-conscience devient assomption de l’inconscience (Gewissenlosigkeit) à l’intérieur de laquelle subsiste la possibilité existentielle d’être bon.

• L’appel n’est pas seulement critique, mais positif, il ouvre le pouvoir-être le plus originaire en tant qu’être-en-dette.
• La conscience se manifeste comme une attestation (Bezeugung) qui appelle le Dasein devant son pouvoir-être le plus propre.

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