Friday, August 20, 2010

Summary of page 283

• Le en-dette (schuldig) s’en trouve ainsi refoulé dans le domaine de la préoccupation.

• Afin de clarifier le phénomène de la dette, qui n’est pas nécessairement lié à l’infraction au droit, il faut s’enquérir de l’être-en-dette (Schuldigsein) du Dasein en concevant l’idée du en-dette (schuldig) à partir du mode d’être propre du Dasein.

• L’idée du en-dette doit être formalisée jusqu’au degré requis pour que demeurent hors jeu (ausfallen) tant les phénomènes de dette vulgaires de la préoccupation calculatrice que tout rapport à un devoir et à une loi.

• Car ici encore, la dette est déterminée comme défaut (Mangel), comme le manque (Fehlen) de quelque chose qui doit être.
• Mais manquer signifie ne-pas-être-sous-la-main.
• Rien ne peut manquer à l’existence, car son caractère d’être demeure différent de tout sous-la-main.

• Néanmoins, il y a dans l’idée du en-dette le caractère du ne-pas (Nicht).
• De plus, à cette idée appartient le fait d’être fondement, cause de... (Grundsein für…).
• L’idée formellement existentiale du en-dette est : être-fondement pour un être déterminé par un ne-pas, i.e. être fondement d’une nullité (Grundsein einer Nichtigkeit).
• Si une telle idée du ne-pas exclut la relativité à un sous-la-main, alors disparaît la possibilité de considérer l’étant qui est un tel fondement comme déficient (mangelhaft).
• Il est impossible, partant d’un défaut causé (verursachten) par le Dasein, d’inférer la déficience de la cause (Ursache).

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