Monday, August 16, 2010

Summary of page 280

• Toutes les expériences et toutes les interprétations de la conscience s’accordent sur ce point : la « voix » de la conscience parle d’une « dette » (Schuld).

§ 58. Compréhension de l’ad-vocation et dette.

• L’ad-voquer signifie une con-vocation du Soi-même le plus propre à son pouvoir-être en tant qu’être-au-monde préoccupé et être-avec.
• L’interprétation existentiale de ce à quoi l’appel con-voque ne délimite pas une possibilité concrète singulière d’existence.
• Ce qui peut être fixé ce n’est pas ce qui à chaque fois est existentiellement crié, mais ce qui appartient à la condition existentiale de possibilité du pouvoir-être factice.

• La compréhension de l’appel est d’autant plus authentique que le Dasein entend de façon plus intransférable (unbezüglicher) son être-ad-voqué, et quand ce qu’on dit falloir pervertit moins le sens de l’appel.

• L’appel ne dit rien qui serait à discuter, il ne donne aucune connaissance sur des événements (Begebenheiten).
• L’appel pro-voque (aufweisen) le Dasein vers son pouvoir-être en tant qu’appel venu de l’étrang(èr)eté.
• Le « d’où » de l’appeler, l’étrang(èr)eté de l’isolement jeté, est co-ouvert dans l’appeler.
• L’appel ne donne nul pouvoir-être idéal, universel à comprendre, mais plutôt le pouvoir-être isolé de chaque Dasein.
• Le caractère d’ouverture de l’appel n’est déterminé que si on le comprend comme rappel pro-vocant (vorrufenden Rückruf).

• Toutefois, ne répond-on à la question de savoir ce que l’appel dit en invoquant le fait que, dans toutes les expériences de conscience, l’appel advoque le Dasein en tant que coupable ?

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