Wednesday, August 18, 2010

Summary of page 282

• L’être-en-dette est ainsi rapporté à de l’étant dont on peut se préoccuper (Besorgbares).

• Être-en-dette offre la deuxième signification d’être responsable de (schuld sein an).
• Suivant ce sens, on peut être en dette sans être débiteur envers autrui ou bien on peut devoir quelque chose à autrui sans soi-même en être responsable

• Ces significations vulgaires de l’être-en-dette peuvent déterminer un comportement que nous nommons se mettre en dette (sich schuldig machen), i.e. léser un droit (relatif à une propriété ou à l’être-l’un-avec-l’autre public) et se rendre passible d’une peine.
• Le se-mettre-en-dette peut avoir aussi le caractère d’un devenir-endette envers autrui (Schuldigwerdens an Anderen), lequel ne relève pas d’une entorse au droit, mais du fait que je suis responsable de ce que l’autre est mis en péril – être le fondement (Grundsein) d’un manque (Mangel) dans le Dasein d’un autre –.
• Cette déficience (Mangelhaftigkeit) est le manquement (Ungenügen) vis-à-vis d’une exigence qui s’applique à l’être-avec existant avec autrui.

• L’être-en-dette (Schuldigsein), en tant qu’entorse à une exigence éthique (sittlichen Forderung), est un mode d’être du Dasein.
• Autant vaut aussi de l’être-en-dette au sens de se rendre passible d’une peine (sich strafbar machen), d’avoir des dettes (Schulden haben), et de toute responsabilité dans... (Schuldhaben an…).
• La caractérisation selon laquelle le fait d’être chargé d’une dette éthique (beladen mit sittlicher Schuld) est une qualité du Dasein ne suffit pas pour le délimiter ontologiquement par rapport aux conduites citées.
• Le concept de dette éthique n’est pas clarifié lorsqu’on interprète le phénomène en incluant dans son concept l’idée de culpabilité ou d’endettement auprès...

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