Wednesday, August 4, 2010

Summary of page 278

• Il n’est besoin d’aucun recours à des puissances étrangères à l’être du Dasein, car un tel recours anéantit l’étrang(èr)eté de l’appel.
• Pourquoi s’adresser à des puissances étrangères tant que l’on ne s’est pas assuré que l’on n’avait pas apprécié trop bas l’être du Dasein, i.e. comme un sujet anodin (harmloses) muni d’une conscience personnelle ?

• Il semble que l’interprétation de l’appelant comme une puissance permet de reconnaître une donnée objectivement trouvable (objectiv Vorfinflichen).
• Pourtant, cette interprétation est une fuite du Dasein devant la conscience par laquelle il se glisse derrière l’étroite paroi qui sépare le On de l’étrang(èr)eté de son être.
• Une telle interprétation de la conscience prétend reconnaître l’appel comme une voix obligeante élevée au rang d’une conscience universelle (Weltgewissen) qui est un ça (es) et personne, et qui ne parle pas simplement de manière subjective.

• Mais qu’est-ce que cette conscience publique (öffentliche) d’autre que la voix du On ?
• Le Dasein ne peut en arriver à l’invention d’une conscience universelle que parce que la conscience est essentiellement mienne, car 1) c’est à chaque fois le pouvoir-être le plus propre qui est ad-voqué, et 2) l’appel vient de l’étant que je suis à chaque fois moi-même.

• L’interprétation précédente de l’appelant, loin de rendre purement subjective la puissance (Macht) de la conscience, libère l’inexorabilité (Unerbittlichkeit) et l’univocité (Eindeutigkeit) de l’appel.
• L’objectivité de l’ad-vocation n’obtient son droit que si l’interprétation lui laisse sa subjectivité, laquelle refuse la souveraineté au On.

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