• Si le Dasein est le fondement de son être, ce n’est pas parce que celui-ci provient d’un projet propre, mais c’est en tant qu’être-soi-même qu’il est l’être du fondement.
• Celui-ci est seulement fondement d’un étant dont l’être a à assumer l’être-fondement.
• Le Dasein est en existant son fondement : en se comprenant à partir de possibilités, il est l’étant jeté.
• Pouvant être (seinkönnend), il se tient à chaque fois dans une possibilité particulière et renonce aux autres.
• Le projet n’est pas seulement déterminé, en tant qu’à chaque fois jeté, par la nullité de l’être-fondement, mais, en tant que projet, il est essentiellement nul (nichtig).
• Loin de désigner la propriété ontique du sans succès (erfolglos), cette détermination désigne un constitutif existential du projeter.
• Cette nullité appartient à l’être-libre du Dasein pour ses possibilités existentielles.
• La liberté n’est que dans le choix de l’une, i.e. dans l’assomption du n’avoir-pas-choisi d’autres.
• Dans la structure de l’être-jeté et dans celle du projet est contenue une nullité, laquelle est le fondement de la possibilité de la nullité du Dasein inauthentique dans l’échéance.
• Le souci est transi de part en part de nullité.
• Le souci signifie, en tant que projet jeté, l’être-fondement (nul) d’une nullité ; i.e. le Dasein est en-dette, si tant est que demeure la détermination de la dette comme être-fondement d’une nullité.
• La nullité existentiale n’a pas le caractère d’un défaut (Mangel) par rapport à un idéal.
• L’être du Dasein est, avant tout ce qu’il peut projeter, déjà nul (nichtig) en tant que projeter.
• Tant le sens ontologique de la néantité (Nichtheit) de cette nullité (Nichtigkeit) existentiale que l’essence ontologique du ne-pas (Nicht) en général restent obscurs.
• Est-il évident que tout ne-pas signifie un défaut (Mangel) ?
Monday, August 23, 2010
Subscribe to:
Post Comments (Atom)
No comments:
Post a Comment