Friday, August 13, 2010

Summary of page 279

• On pourrait opposer à notre interprétation de la conscience comme appel du souci les contre-questions suivantes :
• La conscience comme con-vocatrice (Aufrufer) parle-t-elle avec cette indétermination vide d’un pouvoir-être authentique, et non pas plutôt, de façon concrète, des fautes que l’on peut commettre ?
• L’ad-vocation provient-elle de la « mauvaise » conscience, ou de la « bonne » ?
• La conscience livre-t-elle quelque chose de positif, ou ne fonctionne que de manière critique ?

• D’une interprétation de la conscience, il est permis d’exiger que l’on y reconnaisse le phénomène tel qu’il est quotidiennement expérimenté.
• Jusqu’à maintenant, on a reconduit la conscience en tant que phénomène du Dasein à la constitution ontologique de cet étant afin de préparer notre tâche proprement dite : rendre intelligible la conscience comme une attestation, située dans le Dasein lui-même, de son pouvoir-être le plus propre.

• Le comprendre authentique n’est pas un supplément qui s’annexerait de façon contingente au phénomène de la conscience.
• C’est seulement à partir de la compréhension de l’ad-vocation que le vécu plein de la conscience (volle Gewissenserlebnis) se laisse saisir.
• Si c’est le Dasein propre qui est et l’appelant et l’ad-voqué, alors il y a dans toute mésentente (Überhören) de l’appel un mode d’être déterminé du Dasein.
• Un appel flottant en l’air (freischwebender) dont rien ne résulterait est une fiction impossible.

• Seule l’analyse de la compréhension de l’ad-vocation permet d’élucider ce que l’appel donne à comprendre et de concevoir existentialement la dette (schuldig) qui est criée dans la conscience.

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