Sunday, March 6, 2011

Page 321

• Le Je n’est pas seulement Je pense, mais Je pense quelque chose.
• Kant souligne que le Je demeure rapporté à ses représentations et n’est rien sans elles.

• Mais ces représentations, pour lui, sont l’empirique qui est accompagné (begleitet) par le Je, les phénomènes.
• Il ne montre pas quel est le mode d’être de cet accompagnement, lequel est au fond compris comme un être-ensemble-sous-la-main du Moi et de ses représentations.
• Kant n’a pas coupé le Moi de la pensée, mais sans poser le Je pense en sa pleine réalité essentielle comme Je pense quelque chose, et sans reconnaître dans la présupposition ontologique du Je pense quelque chose la déterminité fondamentale du Soi-même.
• La position Je pense quelque chose demeure sous-déterminée, parce que le quelque chose demeure indéterminé.
• Si l’on entend par cela un étant intramondain, c’est alors le monde qui se trouve présupposé, phénomène qui co-détermine alors la constitution d’être du Je.
• Le dire-Je vise l’étant que je suis en tant que Je-suis-dans-un-monde.
• Kant n’aperçut pas le phénomène du monde, en réduisant ainsi le Je à un sujet isolé.

Dans le dire-Je, le Dasein s’exprime comme être-au-monde.
• Même si le Dasein vise ainsi l’étant qu’il est à chaque fois lui-même l’auto-interprétation quotidienne a tendance à se comprendre à partir du monde offert à la préoccupation.
• Le Dasein se méprend ainsi au sujet du mode d’être de l’étant qu’il est lui-même.

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