Friday, March 11, 2011

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• Le sens est ce où se tient la compréhensibilité de quelque chose, sans que cette chose vienne thématiquement au regard.
• Le sens signifie le vers-où du projet primaire à partir duquel quelque chose peut être conçu en sa possibilité.

• Libérer le vers-où d’un projet signifie ouvrir ce qui rend possible le projeté.
• Cette libération exige d’accompagner le projet sous-jacent à une interprétation de telle manière que ce qui est projeté devienne saisissable en son vers-quoi.
• Dégager le sens du souci signifie : accompagner le projet qui est à la base de l’interprétation existentiale du Dasein, de telle manière que le vers-quoi de son projeté devienne visible.
• Le projeté est l’être du Dasein en tant qu’ouvert en ce qui le constitue comme pouvoir-être-tout authentique.
• Le vers-quoi de ce projeté est ce qui possibilise la constitution de l’être comme souci.
Qu’est-ce qui possibilise la totalité du tout structurel du souci en l’unité de son articulation ?

• Le sens signifie le vers-quoi du projet de la compréhension de l’être.
• L’être-au-monde comprend et l’être de l’étant qu’il est lui-même, et l’être de l’étant découvert à l’intérieur du monde, mais de manière non thématique et sans différenciation de leurs modes d’existence.
• Toute expérience ontique de l’étant, le calcul circonspect de l’à-portée-de-la-main aussi bien que le connaître scientifique du sous-la-main, se fondent dans des projets de l’être de l’étant considéré.
• Ces projets abritent en eux un vers-quoi, dont le comprendre de l’être se nourrit.

• Lorsque nous disons : l’étant « a du sens », cela signifie : il est devenu accessible dans son être.
• L’étant « a » du sens parce que, ouvert en tant qu’être, il devient compréhensible dans le projet de l’être.
• C’est le projet primaire du comprendre de l’être qui donne (gibt) le sens.

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