• Le Dasein est ouvert pour lui-même authentiquement ou inauthentiquement quant à son existence.
• Existant, il se comprend de telle manière que ce comprendre constitue l’être existentiel du pouvoir-être factice.
• L’être ouvert est celui d’un étant pour lequel il y va de cet être.
• Le sens de cet être, i.e. du souci, constitue l’être du pouvoir-être.
• Le sens d’être du Dasein est le Dasein même se comprenant.
• Le projeté du projet existential de l’existence s’est dévoilé comme résolution devançante.
• La résolution devançante est l’être pour le pouvoir-être le plus propre.
• Le Dasein peut advenir à soi en sa possibilité la plus propre.
• En ce se-laisser-advenir-à-soi (Sich-auf-sich-zukommenlassen), il soutient la possibilité comme possibilité.
• Le se-laisser-advenir-à-soi est le phénomène de l’avenir (Zukunft).
• L’être authentique ou inauthentique pour la mort n’est possible que comme avenant (zukünftiges).
• L’avenir ne désigne pas un maintenant qui n’est pas encore devenu effectif (wirklich), mais la venue (Kunft) en laquelle le Dasein advient à soi en son pouvoir-être le plus propre.
• Le devancement qui rend le Dasein authentiquement avenant n’est possible que pour autant que le Dasein advient à soi, i.e. est avenant en son être.
• La résolution devançante comprend le Dasein en son être-en-dette.
• Ce comprendre signifie : assumer l’être-en-dette en existant, être en tant que fondement jeté de la nullité.
• L’assomption de l’être-jeté signifie : être authentiquement le Dasein tel qu’il était à chaque fois déjà.
• L’assomption de l’être-jeté n’est possible que dans la mesure où le Dasein avenant peut être son « comme il était déjà à chaque fois » le plus propre, i.e. son « été » (Gewesen).
Sunday, March 13, 2011
Friday, March 11, 2011
Page 324
• Le sens est ce où se tient la compréhensibilité de quelque chose, sans que cette chose vienne thématiquement au regard.
• Le sens signifie le vers-où du projet primaire à partir duquel quelque chose peut être conçu en sa possibilité.
• Libérer le vers-où d’un projet signifie ouvrir ce qui rend possible le projeté.
• Cette libération exige d’accompagner le projet sous-jacent à une interprétation de telle manière que ce qui est projeté devienne saisissable en son vers-quoi.
• Dégager le sens du souci signifie : accompagner le projet qui est à la base de l’interprétation existentiale du Dasein, de telle manière que le vers-quoi de son projeté devienne visible.
• Le projeté est l’être du Dasein en tant qu’ouvert en ce qui le constitue comme pouvoir-être-tout authentique.
• Le vers-quoi de ce projeté est ce qui possibilise la constitution de l’être comme souci.
• Qu’est-ce qui possibilise la totalité du tout structurel du souci en l’unité de son articulation ?
• Le sens signifie le vers-quoi du projet de la compréhension de l’être.
• L’être-au-monde comprend et l’être de l’étant qu’il est lui-même, et l’être de l’étant découvert à l’intérieur du monde, mais de manière non thématique et sans différenciation de leurs modes d’existence.
• Toute expérience ontique de l’étant, le calcul circonspect de l’à-portée-de-la-main aussi bien que le connaître scientifique du sous-la-main, se fondent dans des projets de l’être de l’étant considéré.
• Ces projets abritent en eux un vers-quoi, dont le comprendre de l’être se nourrit.
• Lorsque nous disons : l’étant « a du sens », cela signifie : il est devenu accessible dans son être.
• L’étant « a » du sens parce que, ouvert en tant qu’être, il devient compréhensible dans le projet de l’être.
• C’est le projet primaire du comprendre de l’être qui donne (gibt) le sens.
• Le sens signifie le vers-où du projet primaire à partir duquel quelque chose peut être conçu en sa possibilité.
• Libérer le vers-où d’un projet signifie ouvrir ce qui rend possible le projeté.
• Cette libération exige d’accompagner le projet sous-jacent à une interprétation de telle manière que ce qui est projeté devienne saisissable en son vers-quoi.
• Dégager le sens du souci signifie : accompagner le projet qui est à la base de l’interprétation existentiale du Dasein, de telle manière que le vers-quoi de son projeté devienne visible.
• Le projeté est l’être du Dasein en tant qu’ouvert en ce qui le constitue comme pouvoir-être-tout authentique.
• Le vers-quoi de ce projeté est ce qui possibilise la constitution de l’être comme souci.
• Qu’est-ce qui possibilise la totalité du tout structurel du souci en l’unité de son articulation ?
• Le sens signifie le vers-quoi du projet de la compréhension de l’être.
• L’être-au-monde comprend et l’être de l’étant qu’il est lui-même, et l’être de l’étant découvert à l’intérieur du monde, mais de manière non thématique et sans différenciation de leurs modes d’existence.
• Toute expérience ontique de l’étant, le calcul circonspect de l’à-portée-de-la-main aussi bien que le connaître scientifique du sous-la-main, se fondent dans des projets de l’être de l’étant considéré.
• Ces projets abritent en eux un vers-quoi, dont le comprendre de l’être se nourrit.
• Lorsque nous disons : l’étant « a du sens », cela signifie : il est devenu accessible dans son être.
• L’étant « a » du sens parce que, ouvert en tant qu’être, il devient compréhensible dans le projet de l’être.
• C’est le projet primaire du comprendre de l’être qui donne (gibt) le sens.
Wednesday, March 9, 2011
Page 323
• En tant qu’il fait-silence (schweigendes), l’être-Soi-même authentique ne dit pas Je-Je, mais il est dans la ré-ticence (Verschwiegenheit) cet étant jeté comme lequel il peut être authentiquement.
• Le Soi-même que dévoile la réticence de l’existence résolue fournit le sol pour la question de l’être du Je.
• La question de l’être du Soi-même doit être arrachée à la pré-acquisition, favorisée par le dire-Je prédominant, d’une chose-Soi (Selbstdinges) en permanence sous-la-main.
• Bien loin que le souci ait besoin d’être fondé dans un Soi-même, c’est l’existentialité comme constituant du souci qui livre la constitution du maintien (Selbst-ständigkeit) du Soi-même, à laquelle appartient l’être-échu (Verfallensein) factice dans l’absence de maintien (Unselbst-ständigkeit) du Soi-même.
• La structure du souci inclut le phénomène de l’ipséité.
• Le Soi-même que dévoile la réticence de l’existence résolue fournit le sol pour la question de l’être du Je.
• La question de l’être du Soi-même doit être arrachée à la pré-acquisition, favorisée par le dire-Je prédominant, d’une chose-Soi (Selbstdinges) en permanence sous-la-main.
• Bien loin que le souci ait besoin d’être fondé dans un Soi-même, c’est l’existentialité comme constituant du souci qui livre la constitution du maintien (Selbst-ständigkeit) du Soi-même, à laquelle appartient l’être-échu (Verfallensein) factice dans l’absence de maintien (Unselbst-ständigkeit) du Soi-même.
• La structure du souci inclut le phénomène de l’ipséité.
Monday, March 7, 2011
Page 322
• Ce dire-Je naturel est motivé par l’échéance du Dasein, où il fuit dans le On.
• Dans le Je s’exprime le Soi-même que je ne suis pas authentiquement.
• Le Soi-même du Je-me-préoccupe oublieux de soi se montre comme le simple constamment même, mais indéterminé et vide.
• On est ce dont on se préoccupe.
• Le dire-Je ontique naturel manque la teneur phénoménale du Dasein visé dans le Je.
• Le Je désigne l’étant que l’on est en étant-au-monde.
• L’être-déjà-dans-un-monde en tant qu’être-auprès-de-l’à-portée-de-la-main intramondain signifie un en-avant-de-soi.
• Je désigne l’étant pour lequel il y va de l’être de l’étant qu’il est.
• Avec le Je, c’est le souci qui s’exprime dans le dire-Je fugace (flüchtigen) de la préoccupation.
• Le On dit bruyamment Je-Je parce qu’il n’est pas authentiquement lui-même.
• La constitution du Soi-même ne se laisse reconduire ni à un Moi-substance, ni à un sujet.
• Le dire-Je-Je quotidien doit être compris à partir du pouvoir-être authentique.
• L’ipséité (Selbstheit) ne peut être déchiffrée que sur le pouvoir-être-Soi-même authentique, i.e. sur l’authenticité de l’être du Dasein comme souci.
• Le phénomène du pouvoir-être authentique ouvre le regard au maintien (Standigkeit) du Soi-même au sens de l’avoir-conquis-sa-tenue (Standgewonnenhabens).
• Le maintien du Soi-même est la contre-possibilité authentique de l’absence de maintien de l’échéance ir-résolue.
• Le maintien du Soi-même (Selbst-ständigkeit) signifie la résolution devançante dont la structure ontologique dévoile l’existentialité de l’ipséité.
• Le Dasein est authentiquement lui-même dans l’isolement originaire de cette résolution silencieuse (verschwiegenen) disposée à l’angoisse.
• Dans le Je s’exprime le Soi-même que je ne suis pas authentiquement.
• Le Soi-même du Je-me-préoccupe oublieux de soi se montre comme le simple constamment même, mais indéterminé et vide.
• On est ce dont on se préoccupe.
• Le dire-Je ontique naturel manque la teneur phénoménale du Dasein visé dans le Je.
• Le Je désigne l’étant que l’on est en étant-au-monde.
• L’être-déjà-dans-un-monde en tant qu’être-auprès-de-l’à-portée-de-la-main intramondain signifie un en-avant-de-soi.
• Je désigne l’étant pour lequel il y va de l’être de l’étant qu’il est.
• Avec le Je, c’est le souci qui s’exprime dans le dire-Je fugace (flüchtigen) de la préoccupation.
• Le On dit bruyamment Je-Je parce qu’il n’est pas authentiquement lui-même.
• La constitution du Soi-même ne se laisse reconduire ni à un Moi-substance, ni à un sujet.
• Le dire-Je-Je quotidien doit être compris à partir du pouvoir-être authentique.
• L’ipséité (Selbstheit) ne peut être déchiffrée que sur le pouvoir-être-Soi-même authentique, i.e. sur l’authenticité de l’être du Dasein comme souci.
• Le phénomène du pouvoir-être authentique ouvre le regard au maintien (Standigkeit) du Soi-même au sens de l’avoir-conquis-sa-tenue (Standgewonnenhabens).
• Le maintien du Soi-même est la contre-possibilité authentique de l’absence de maintien de l’échéance ir-résolue.
• Le maintien du Soi-même (Selbst-ständigkeit) signifie la résolution devançante dont la structure ontologique dévoile l’existentialité de l’ipséité.
• Le Dasein est authentiquement lui-même dans l’isolement originaire de cette résolution silencieuse (verschwiegenen) disposée à l’angoisse.
Sunday, March 6, 2011
Page 321
• Le Je n’est pas seulement Je pense, mais Je pense quelque chose.
• Kant souligne que le Je demeure rapporté à ses représentations et n’est rien sans elles.
• Mais ces représentations, pour lui, sont l’empirique qui est accompagné (begleitet) par le Je, les phénomènes.
• Il ne montre pas quel est le mode d’être de cet accompagnement, lequel est au fond compris comme un être-ensemble-sous-la-main du Moi et de ses représentations.
• Kant n’a pas coupé le Moi de la pensée, mais sans poser le Je pense en sa pleine réalité essentielle comme Je pense quelque chose, et sans reconnaître dans la présupposition ontologique du Je pense quelque chose la déterminité fondamentale du Soi-même.
• La position Je pense quelque chose demeure sous-déterminée, parce que le quelque chose demeure indéterminé.
• Si l’on entend par cela un étant intramondain, c’est alors le monde qui se trouve présupposé, phénomène qui co-détermine alors la constitution d’être du Je.
• Le dire-Je vise l’étant que je suis en tant que Je-suis-dans-un-monde.
• Kant n’aperçut pas le phénomène du monde, en réduisant ainsi le Je à un sujet isolé.
• Dans le dire-Je, le Dasein s’exprime comme être-au-monde.
• Même si le Dasein vise ainsi l’étant qu’il est à chaque fois lui-même l’auto-interprétation quotidienne a tendance à se comprendre à partir du monde offert à la préoccupation.
• Le Dasein se méprend ainsi au sujet du mode d’être de l’étant qu’il est lui-même.
• Kant souligne que le Je demeure rapporté à ses représentations et n’est rien sans elles.
• Mais ces représentations, pour lui, sont l’empirique qui est accompagné (begleitet) par le Je, les phénomènes.
• Il ne montre pas quel est le mode d’être de cet accompagnement, lequel est au fond compris comme un être-ensemble-sous-la-main du Moi et de ses représentations.
• Kant n’a pas coupé le Moi de la pensée, mais sans poser le Je pense en sa pleine réalité essentielle comme Je pense quelque chose, et sans reconnaître dans la présupposition ontologique du Je pense quelque chose la déterminité fondamentale du Soi-même.
• La position Je pense quelque chose demeure sous-déterminée, parce que le quelque chose demeure indéterminé.
• Si l’on entend par cela un étant intramondain, c’est alors le monde qui se trouve présupposé, phénomène qui co-détermine alors la constitution d’être du Je.
• Le dire-Je vise l’étant que je suis en tant que Je-suis-dans-un-monde.
• Kant n’aperçut pas le phénomène du monde, en réduisant ainsi le Je à un sujet isolé.
• Dans le dire-Je, le Dasein s’exprime comme être-au-monde.
• Même si le Dasein vise ainsi l’étant qu’il est à chaque fois lui-même l’auto-interprétation quotidienne a tendance à se comprendre à partir du monde offert à la préoccupation.
• Le Dasein se méprend ainsi au sujet du mode d’être de l’étant qu’il est lui-même.
Saturday, March 5, 2011
Page 320
• Néanmoins, Kant saisit ce Je comme sujet, donc dans un sens ontologiquement inadéquat.
• Le concept de sujet ne caractérise point l’ipséité (Selbstheit) du Moi (Ich) en tant que Soi-même (Selbst), mais l’identité (Selbigkeit) et la constance (Beständigkeit) d’un étant sous-la-main.
• L’être du Je est compris comme réalité de la res cogitans.
• Kant a saisi le caractère ontologique du Soi-même de la personne dans l’horizon de l’ontologie inadéquate du sous-la-main intramondain, en tant que substantiel.
• La problématique du Soi-même depuis la res cogitans de Descartes jusqu’au concept hégélien de l’esprit manque de sol ontologique.
• Le concept de sujet ne caractérise point l’ipséité (Selbstheit) du Moi (Ich) en tant que Soi-même (Selbst), mais l’identité (Selbigkeit) et la constance (Beständigkeit) d’un étant sous-la-main.
• L’être du Je est compris comme réalité de la res cogitans.
• Kant a saisi le caractère ontologique du Soi-même de la personne dans l’horizon de l’ontologie inadéquate du sous-la-main intramondain, en tant que substantiel.
• La problématique du Soi-même depuis la res cogitans de Descartes jusqu’au concept hégélien de l’esprit manque de sol ontologique.
Friday, March 4, 2011
Page 319
• Selon Kant, le « Moi » est une conscience qui accompagne tous les concepts.
• En lui, « rien de plus n’est représenté qu’un sujet transcendantal des pensées ».
• La « conscience en soi n’(est) pas tant une représentation [...] qu’une forme de celle-ci en général ».
• Le « Je pense » est « la forme de l’aperception qui s’attache à toute expérience et la précède ».
• Kant saisit la teneur phénoménale du « Moi » dans l’expression « Je pense », i.e. comme res cogitans.
• Le Moi est le sujet du comportement logique, i.e. du lier (Verbindens).
• Le « Je pense » signifie : je lie. Tout lier est « Je lie ».
• À la base de toute compréhension et de toute mise en relation se tient toujours déjà le Moi.
• Le sujet est « conscience en soi» et non pas représentation, mais plutôt la forme de celle-ci.
• Le Je-pense n’est pas un représenté, mais la structure formelle du représenter comme tel.
• Le Je, compris comme forme de la représentation, signifie la même chose que : le Je comme « sujet logique ».
• Double est l’apport positif de l’analyse kantienne :
1) Kant aperçoit l’impossibilité de reconduire ontiquement le Moi à une substance ;
2) il maintient le Je comme « Je pense ».
• En lui, « rien de plus n’est représenté qu’un sujet transcendantal des pensées ».
• La « conscience en soi n’(est) pas tant une représentation [...] qu’une forme de celle-ci en général ».
• Le « Je pense » est « la forme de l’aperception qui s’attache à toute expérience et la précède ».
• Kant saisit la teneur phénoménale du « Moi » dans l’expression « Je pense », i.e. comme res cogitans.
• Le Moi est le sujet du comportement logique, i.e. du lier (Verbindens).
• Le « Je pense » signifie : je lie. Tout lier est « Je lie ».
• À la base de toute compréhension et de toute mise en relation se tient toujours déjà le Moi.
• Le sujet est « conscience en soi» et non pas représentation, mais plutôt la forme de celle-ci.
• Le Je-pense n’est pas un représenté, mais la structure formelle du représenter comme tel.
• Le Je, compris comme forme de la représentation, signifie la même chose que : le Je comme « sujet logique ».
• Double est l’apport positif de l’analyse kantienne :
1) Kant aperçoit l’impossibilité de reconduire ontiquement le Moi à une substance ;
2) il maintient le Je comme « Je pense ».
Page 318
• Si le Soi-même appartient aux déterminations du Dasein, et si l’« essence » de celui-ci réside dans l’existence, alors égoité (Ichheit) et ipséité (Selbstheit) doivent être conçues existentialement.
• La caractérisation du On interdit tout emploi de catégories de l’être-sous-la-main (substance).
• Le souci ne saurait être reconstruit à l’aide des catégories de la réalité.
• La thèse selon laquelle l’expression de souci de soi, formée sur le modèle de la sollicitude comme souci pour autrui, est une tautologie implique que le souci abrite en soi le phénomène du Soi-même.
• Le problème de la détermination de l’ipséité du Dasein s’aiguise en question de la connexion entre souci et ipséité.
• L’auto-interprétation quotidienne du Dasein s’ex-prime sur soi-même dans le dire-Je (Ich-sagen).
• Le Je n’est pas la détermination d’autres choses, il n’est pas lui-même prédicat, mais le sujet absolu.
• Ce qui est ex-primé dans le dire-Je est toujours rencontré comme se maintenant le même.
• Les caractères de la simplicité, de la substantialité, et de la personnalité, procèdent d’une expérience pré-phénoménologique authentique.
• La question reste de savoir si ce qui est ainsi ontiquement expérimenté peut être ontologiquement interprété à l’aide des catégories citées.
• Kant montre, en se conformant à la réalité phénoménale donnée dans le dire-Je, que les thèses ontiques sur la substance psychique déduites des caractères cités sont illégitimes, en récusant ainsi une fausse explication ontique du Moi.
• Par là, l’interprétation ontologique de l’ipséité n’est pas gagnée.
• Kant glisse dans la même ontologie inadéquate du substantiel.
• La caractérisation du On interdit tout emploi de catégories de l’être-sous-la-main (substance).
• Le souci ne saurait être reconstruit à l’aide des catégories de la réalité.
• La thèse selon laquelle l’expression de souci de soi, formée sur le modèle de la sollicitude comme souci pour autrui, est une tautologie implique que le souci abrite en soi le phénomène du Soi-même.
• Le problème de la détermination de l’ipséité du Dasein s’aiguise en question de la connexion entre souci et ipséité.
• L’auto-interprétation quotidienne du Dasein s’ex-prime sur soi-même dans le dire-Je (Ich-sagen).
• Le Je n’est pas la détermination d’autres choses, il n’est pas lui-même prédicat, mais le sujet absolu.
• Ce qui est ex-primé dans le dire-Je est toujours rencontré comme se maintenant le même.
• Les caractères de la simplicité, de la substantialité, et de la personnalité, procèdent d’une expérience pré-phénoménologique authentique.
• La question reste de savoir si ce qui est ainsi ontiquement expérimenté peut être ontologiquement interprété à l’aide des catégories citées.
• Kant montre, en se conformant à la réalité phénoménale donnée dans le dire-Je, que les thèses ontiques sur la substance psychique déduites des caractères cités sont illégitimes, en récusant ainsi une fausse explication ontique du Moi.
• Par là, l’interprétation ontologique de l’ipséité n’est pas gagnée.
• Kant glisse dans la même ontologie inadéquate du substantiel.
Wednesday, March 2, 2011
Page 317
• La totalité de la structure du souci est articulée (gegliedert).
• Notre tentative de saisir phénoménalement le Dasein total a semblé échouer sur la structure du souci.
• Le en-avant-de-soi se donnait à nous comme un ne-pas-encore.
• Le en-avant-de-soi s’est dévoilé comme être pour la fin que tout Dasein est dans le fond de son être.
• Le souci, dans l’appel de la conscience, con-voque le Dasein à son pouvoir-être le plus propre.
• La compréhension de l’ad-vocation s’est manifestée comme résolution devançante, laquelle renferme en soi un pouvoir-être-tout authentique du Dasein.
• La structure du souci ne parle pas contre un être-tout possible, mais elle est la condition de possibilité d’un tel pouvoir-être existentiel.
• Dans le phénomène du souci sont ancrés les phénomènes existentiaux de la mort, de la conscience et de la dette.
• C’est le Moi (Ich) qui paraît tenir ensemble la totalité du tout structurel.
• Depuis toujours, le Moi et le Soi ont été conçus comme le fond portant (tragende Grund) (substance ou sujet).
• De prime abord et le plus souvent, le Dasein n’est pas lui-même, mais il est perdu dans le On, lequel est une modification existentielle du Soi-même authentique.
• La question de la constitution ontologique de l’ipséité est demeurée sans réponse.
• Notre tentative de saisir phénoménalement le Dasein total a semblé échouer sur la structure du souci.
• Le en-avant-de-soi se donnait à nous comme un ne-pas-encore.
• Le en-avant-de-soi s’est dévoilé comme être pour la fin que tout Dasein est dans le fond de son être.
• Le souci, dans l’appel de la conscience, con-voque le Dasein à son pouvoir-être le plus propre.
• La compréhension de l’ad-vocation s’est manifestée comme résolution devançante, laquelle renferme en soi un pouvoir-être-tout authentique du Dasein.
• La structure du souci ne parle pas contre un être-tout possible, mais elle est la condition de possibilité d’un tel pouvoir-être existentiel.
• Dans le phénomène du souci sont ancrés les phénomènes existentiaux de la mort, de la conscience et de la dette.
• C’est le Moi (Ich) qui paraît tenir ensemble la totalité du tout structurel.
• Depuis toujours, le Moi et le Soi ont été conçus comme le fond portant (tragende Grund) (substance ou sujet).
• De prime abord et le plus souvent, le Dasein n’est pas lui-même, mais il est perdu dans le On, lequel est une modification existentielle du Soi-même authentique.
• La question de la constitution ontologique de l’ipséité est demeurée sans réponse.
Sunday, January 2, 2011
Page 316
• Le regard porte trop court lorsque
1. la vie est prise pour problème et la mort ne l’est qu’occasionnellement,
2. l’objet thématique est découpé artificiellement lorsque l’on commence par se restreindre à un « sujet théorique » en le complétant ensuite « du côté pratique » par une « éthique ».
• La compréhension le plus souvent régnante de l’être le conçoit au sens de l’être-sous-la-main et recouvre le phénomène originaire de la vérité.
• « Il » n’« y a » de l’être que pour autant que la vérité « est ».
• La compréhension de l’être se modifie selon la modalité de la vérité.
• La vérité originaire doit garantir la compréhension de l’être du Dasein et de l’être en général.
• La « vérité » ontologique de l’analyse existentiale se configure sur le fondement de la vérité existentielle originaire, laquelle n’a pas nécessairement besoin de celle-là.
• La vérité existentiale la plus originaire à laquelle aspire l’ontologie fondamentale est l’ouverture du sens d’être du souci.
§ 64. Souci et ipséité.
• L’unité des moments constitutifs du souci, i.e. de l’existentialité, de la facticité et de l’être-échu, a rendu possible la première délimitation ontologique du tout structurel du Dasein.
• La structure du souci a été portée à la formule existentiale suivante : être-déjà-en-avant-de-soi-dans (un monde) en tant qu’être-auprès (de l’étant faisant encontre à l’intérieur du monde).
1. la vie est prise pour problème et la mort ne l’est qu’occasionnellement,
2. l’objet thématique est découpé artificiellement lorsque l’on commence par se restreindre à un « sujet théorique » en le complétant ensuite « du côté pratique » par une « éthique ».
• La compréhension le plus souvent régnante de l’être le conçoit au sens de l’être-sous-la-main et recouvre le phénomène originaire de la vérité.
• « Il » n’« y a » de l’être que pour autant que la vérité « est ».
• La compréhension de l’être se modifie selon la modalité de la vérité.
• La vérité originaire doit garantir la compréhension de l’être du Dasein et de l’être en général.
• La « vérité » ontologique de l’analyse existentiale se configure sur le fondement de la vérité existentielle originaire, laquelle n’a pas nécessairement besoin de celle-là.
• La vérité existentiale la plus originaire à laquelle aspire l’ontologie fondamentale est l’ouverture du sens d’être du souci.
§ 64. Souci et ipséité.
• L’unité des moments constitutifs du souci, i.e. de l’existentialité, de la facticité et de l’être-échu, a rendu possible la première délimitation ontologique du tout structurel du Dasein.
• La structure du souci a été portée à la formule existentiale suivante : être-déjà-en-avant-de-soi-dans (un monde) en tant qu’être-auprès (de l’étant faisant encontre à l’intérieur du monde).
Saturday, January 1, 2011
Page 315
• Dans l’analytique existentiale, il est impossible d’éviter le cercle, car elle ne prouve pas d’après les règles de la logique de la conséquence.
• Ce que l’entendement souhaite éliminer en évitant le cercle est la structure du souci.
• Constitué par celui-ci, le Dasein est toujours en-avant-de-soi-même (sich-selbst-vorweg).
• Étant, il s’est déjà projeté vers des possibilités déterminées de son existence, et, dans de tels projets existentiels, il a déjà co-projeté (mitentworfen) préontologiquement l’existence et l’être.
• L’objection du cercle (Zirkeleinwand) provient d’un mode d’être du Dasein.
• Qu’il soit théorique ou pratique, tout ce dont l’entente propre du On se préoccupe, c’est de l’étant que la circon-spection peut dominer du regard.
• L’entendement méconnaît que de l’étant ne peut être factuellement expérimenté que lorsque son être est déjà compris, quoique non pas encore conçu.
• L’entendement, en méconnaissant le comprendre, passe pour violence ce qui se tient au-delà de la portée de sa compréhension.
• Nier ce cercle ou vouloir le surmonter, cela signifie consolider cette double méconnaissance :
1. Méconnaissance que le comprendre constitue un mode fondamental de l’être du Dasein.
2. Méconnaissance que cet être est constitué comme souci.
• L’effort doit s’appliquer à sauter dans ce cercle afin de s’assurer d’un regard plein sur l’être circulaire du Dasein.
• L’on présuppose trop peu pour l’ontologie du Dasein lorsque l’on part d’un Moi sans monde, afin de lui procurer après un objet et une relation ontologiquement dépourvue de fondement à cet objet.
• Ce que l’entendement souhaite éliminer en évitant le cercle est la structure du souci.
• Constitué par celui-ci, le Dasein est toujours en-avant-de-soi-même (sich-selbst-vorweg).
• Étant, il s’est déjà projeté vers des possibilités déterminées de son existence, et, dans de tels projets existentiels, il a déjà co-projeté (mitentworfen) préontologiquement l’existence et l’être.
• L’objection du cercle (Zirkeleinwand) provient d’un mode d’être du Dasein.
• Qu’il soit théorique ou pratique, tout ce dont l’entente propre du On se préoccupe, c’est de l’étant que la circon-spection peut dominer du regard.
• L’entendement méconnaît que de l’étant ne peut être factuellement expérimenté que lorsque son être est déjà compris, quoique non pas encore conçu.
• L’entendement, en méconnaissant le comprendre, passe pour violence ce qui se tient au-delà de la portée de sa compréhension.
• Nier ce cercle ou vouloir le surmonter, cela signifie consolider cette double méconnaissance :
1. Méconnaissance que le comprendre constitue un mode fondamental de l’être du Dasein.
2. Méconnaissance que cet être est constitué comme souci.
• L’effort doit s’appliquer à sauter dans ce cercle afin de s’assurer d’un regard plein sur l’être circulaire du Dasein.
• L’on présuppose trop peu pour l’ontologie du Dasein lorsque l’on part d’un Moi sans monde, afin de lui procurer après un objet et une relation ontologiquement dépourvue de fondement à cet objet.
Thursday, December 30, 2010
Page 314
• La délimitation de la structure du souci a fourni sa base à une première différenciation ontologique de l’existence et de la réalité.
• La substance de l’homme est l’existence.
• Même cette idée existentiellement non-obligeante de l’existence abrite une teneur (Gehalt) ontologique déterminée, laquelle présuppose, tout comme l’idée de réalité, une idée de l’être en général.
• L’une et l’autre désignent de l’être.
• L’idée de l’être doit être conquise grâce à l’élaboration de la compréhension d’être qui appartient au Dasein.
• Pourtant, celle-ci ne peut être saisie que sur la base d’une interprétation du Dasein au fil conducteur de l’idée d’existence.
• Est-ce que le problème fondamental-ontologique se meut ainsi dans un cercle ?
• Ce qui est blâmé sous le titre de « cercle » appartient à l’essence du comprendre.
• L’objection du cercle opposée à l’interprétation existentiale dit ceci : l’idée de l’existence et de l’être est présupposée, et c’est d’après elle que le Dasein est interprété, afin d’obtenir par là l’idée de l’être.
• Pourtant, que veut dire « présupposer » ?
• Est-ce qu’avec cette idée de l’existence une proposition de base est posée, à partir de laquelle nous déduirions d’autres propositions relatives à l’être du Dasein ?
• Ou bien ce présupposer n’a-t-il pas plutôt le caractère du projeter compréhensif, de telle sorte que l’interprétation qui configure ce comprendre donne la parole à l’étant à expliciter, afin qu’il décide s’il fournira la constitution d’être en direction de laquelle il fut ouvert, de manière formelle-indicative, dans le projet ?
• La substance de l’homme est l’existence.
• Même cette idée existentiellement non-obligeante de l’existence abrite une teneur (Gehalt) ontologique déterminée, laquelle présuppose, tout comme l’idée de réalité, une idée de l’être en général.
• L’une et l’autre désignent de l’être.
• L’idée de l’être doit être conquise grâce à l’élaboration de la compréhension d’être qui appartient au Dasein.
• Pourtant, celle-ci ne peut être saisie que sur la base d’une interprétation du Dasein au fil conducteur de l’idée d’existence.
• Est-ce que le problème fondamental-ontologique se meut ainsi dans un cercle ?
• Ce qui est blâmé sous le titre de « cercle » appartient à l’essence du comprendre.
• L’objection du cercle opposée à l’interprétation existentiale dit ceci : l’idée de l’existence et de l’être est présupposée, et c’est d’après elle que le Dasein est interprété, afin d’obtenir par là l’idée de l’être.
• Pourtant, que veut dire « présupposer » ?
• Est-ce qu’avec cette idée de l’existence une proposition de base est posée, à partir de laquelle nous déduirions d’autres propositions relatives à l’être du Dasein ?
• Ou bien ce présupposer n’a-t-il pas plutôt le caractère du projeter compréhensif, de telle sorte que l’interprétation qui configure ce comprendre donne la parole à l’étant à expliciter, afin qu’il décide s’il fournira la constitution d’être en direction de laquelle il fut ouvert, de manière formelle-indicative, dans le projet ?
Wednesday, December 29, 2010
Page 313
• La violence du projet ne devient-elle pas libération de la réalité phénoménale non-déguisée du Dasein ?
• Si l’analytique pose à son fondement, en tant que pouvoir-être existentiellement authentique, la résolution devançante, cette possibilité est-elle fortuitement privilégiée?
• L’être-au-monde a-t-il une instance plus haute de son pouvoir-être que sa mort ?
• La thèse selon laquelle le Dasein échoit (verfalle), et qu’il faut lui disputer, contre cette tendance d’être, l’authenticité de son pouvoir-être, ne dépend pas d’une idée présupposée de l’existence dont la légitimité est problématique ?
• L’indication formelle de l’idée d’existence était guidée par la compréhension d’être qui se trouve dans le Dasein.
• Le Dasein, je le suis à chaque fois moi-même en tant que pouvoir-être pour lequel il y va d’être cet étant.
• En se comprenant comme être-au-monde, il fait encontre au Dasein de l’étant possédant le mode d’être de l’à-portée-de-la-main et du sous-la-main.
• Le Dasein n’est pas seulement sous-la-main, mais il s’est à chaque fois déjà compris.
• L’idée d’existence que nous avons posée au départ de l’analyse est la pré-esquisse de la structure formelle de la compréhension du Dasein en général.
• Si l’analytique pose à son fondement, en tant que pouvoir-être existentiellement authentique, la résolution devançante, cette possibilité est-elle fortuitement privilégiée?
• L’être-au-monde a-t-il une instance plus haute de son pouvoir-être que sa mort ?
• La thèse selon laquelle le Dasein échoit (verfalle), et qu’il faut lui disputer, contre cette tendance d’être, l’authenticité de son pouvoir-être, ne dépend pas d’une idée présupposée de l’existence dont la légitimité est problématique ?
• L’indication formelle de l’idée d’existence était guidée par la compréhension d’être qui se trouve dans le Dasein.
• Le Dasein, je le suis à chaque fois moi-même en tant que pouvoir-être pour lequel il y va d’être cet étant.
• En se comprenant comme être-au-monde, il fait encontre au Dasein de l’étant possédant le mode d’être de l’à-portée-de-la-main et du sous-la-main.
• Le Dasein n’est pas seulement sous-la-main, mais il s’est à chaque fois déjà compris.
• L’idée d’existence que nous avons posée au départ de l’analyse est la pré-esquisse de la structure formelle de la compréhension du Dasein en général.
Monday, December 27, 2010
Page 312
• À l’être du Dasein appartient l’auto-interprétation.
• Dans la découverte circonspecte-préoccupée du monde, la préoccupation est prise en vue.
• Facticement, le Dasein se comprend dans des possibilités existentielles déterminées, même si elles proviennent de l’entente du On.
• L’existence, expressément ou non, adéquatement ou non, est co-comprise.
• Tout comprendre ontique a ses implications (Einschlüsse), même si ceux-ci ne sont pas conçus de manière théorique.
• Sans une compréhension existentielle, toute analyse de l’existentialité demeure dépourvue de sol.
• N’y a-t-il pas, à la base de l’interprétation de l’authenticité, une conception ontique de l’existence, qui ne saurait être obligatoire pour tout un chacun ?
• Même si l’interprétation existentiale ne prétendra jamais faire acte d’autorité sur des possibilités existentielles, ne doit-elle pas se justifier quant aux possibilités existentielles qui lui servent à fournir à l’interprétation ontologique son sol ontique ?
• Si l’être du Dasein est pouvoir-être et être-libre pour ses possibilités les plus propres, l’interprétation ontologique peut-elle faire autrement que de poser à son fondement des possibilités ontiques et de projeter celles-ci vers leur possibilité ontologique ?
• S’il est vrai que le Dasein s’interprète à partir de sa perte dans la préoccupation pour le monde, la détermination des possibilités ontico-existentielles conquise à contre-courant de cette tendance n’est-elle pas la seule manière d’ouvrir cet étant qui lui soit adéquate ?
• Dans la découverte circonspecte-préoccupée du monde, la préoccupation est prise en vue.
• Facticement, le Dasein se comprend dans des possibilités existentielles déterminées, même si elles proviennent de l’entente du On.
• L’existence, expressément ou non, adéquatement ou non, est co-comprise.
• Tout comprendre ontique a ses implications (Einschlüsse), même si ceux-ci ne sont pas conçus de manière théorique.
• Sans une compréhension existentielle, toute analyse de l’existentialité demeure dépourvue de sol.
• N’y a-t-il pas, à la base de l’interprétation de l’authenticité, une conception ontique de l’existence, qui ne saurait être obligatoire pour tout un chacun ?
• Même si l’interprétation existentiale ne prétendra jamais faire acte d’autorité sur des possibilités existentielles, ne doit-elle pas se justifier quant aux possibilités existentielles qui lui servent à fournir à l’interprétation ontologique son sol ontique ?
• Si l’être du Dasein est pouvoir-être et être-libre pour ses possibilités les plus propres, l’interprétation ontologique peut-elle faire autrement que de poser à son fondement des possibilités ontiques et de projeter celles-ci vers leur possibilité ontologique ?
• S’il est vrai que le Dasein s’interprète à partir de sa perte dans la préoccupation pour le monde, la détermination des possibilités ontico-existentielles conquise à contre-courant de cette tendance n’est-elle pas la seule manière d’ouvrir cet étant qui lui soit adéquate ?
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