Monday, May 31, 2010

Summary of page 238

• Le Dasein des autres, avec la totalité qu’il atteint dans la mort, est aussi un ne-plus-être-là au sens d’un ne-plus-être-au-monde.
• Néanmoins, le ne-plus-être-au-monde du mort est un être sans plus sous-la-main d’une chose corporelle.
• Dans le mourir des autres peut être expérimenté le virage d’un étant du mode d’être du Dasein (ou de la vie) au ne-plus-être-là.
• La fin de l’étant comme Dasein est le commencement de cet étant comme sous-la-main.

• Cette interprétation du virage du Dasein au sans plus sous-la-main manque la réalité phénoménale, car l’étant qui ne fait plus que subsister ne devient pas pure chose corporelle.
• Le cadavre sous-la-main demeure un objet d’anatomie pathologique, discipline orientée sur l’idée de la vie.
• Ce qui n’est plus que sous-la-main est davantage qu’une chose matérielle inerte.
• Ce qui fait encontre avec cet étant, c’est de l’inanimé (Unlebendiges) qui a perdu la vie.

• Cette caractérisation de l’étant qui subsiste encore n’épuise pas la donnée phénoménale à la mesure du Dasein.

• Le défunt (Verstorbene) qui a été arraché à ceux qui restent (Hinterbliebenen), est l’objet de soins (e.g. pompe funèbre, enterrement, culte funéraire), car il est plus qu’un outil à-portée-de-la-main.
• Séjournant auprès de lui dans le deuil, les survivants sont avec lui, sur un mode de sollicitude honorifique.
• Le rapport au mort n’est pas l’être préoccupé auprès d’un étant à-portée-de-la-main.

• Même si le défunt n’est plus facticement là, l’être-avec signifie l’être-l’un-avec-l’autre dans le même monde.
• C’est à partir du monde quitté par le défunt que les survivants peuvent encore être avec lui.

• Un tel être-avec avec le mort n’expérimente pas le véritable être-venu-à-la-fin (Zuendegekommensein) du défunt.

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