Friday, July 16, 2010

La mort dans la Phénoménologie de l’esprit de Hegel

« Pourtant, ce n’est pas la vie qui s’épouvante devant la mort et se garde pure de la dévastation, mais celle qui la supporte et se conserve dans elle qui est la vie de l’esprit. Il ne gagne sa vérité qu’en tant qu’il se trouve lui-même dans le déchirement absolu. », p. 94.

« Cette conscience, en effet, n’a pas connu l’angoisse à propos de ceci ou de cela, ni pour cet instant ou pour cet autre, mais pour son essence totale ; car elle a éprouvé la crainte de la mort, du maître absolu. En cela elle s’est trouvée dissoute intérieurement, a frémi dans soi-même de part en part, et tout ce qui est fixe a tremblé dans elle. Mais c’est ce mouvement universel pur, le devenir-fluide absolu de tout subsister, qui est l’essence simple de l’autoconscience, la négativité absolue, l’être-pour-soi pur, qui du coup est en cette conscience. », p. 225.

G.W.F. Hegel, Phénoménologie de l’esprit, trad. par G. Jarczyk et P.-J. Labarrière, Paris : Éditions Gallimard, 1993, pour la traduction française.

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