Wednesday, July 21, 2010

Summary of page 273

• Il est ad-voqué (angerufen) vers le soi-même propre et non pas vers ce que le Dasein vaut dans l’être-l’un-avec-l’autre public.
• Dans une telle ad-vocation (Anruf), le Dasein tel qu’il est mondainement compris pour les autres et pour soi-même est passé (übergangen).
• Comme c’est le même du On-même qui est ad-voqué, le On sombre.
• En tant que l’appel passe le On, il le précipite dans l’insignifiance.
• Le soi-même, privé dans l’ad-vocation de ce refuge, est porté par l’appel à lui-même.

• C’est vers le soi-même que le on-même est ad-voqué, mais non pas vers ce soi-même qui peut devenir pour soi objet d’appréciation, qui se livre à la dissection de sa vie intérieure, ou regarde analytiquement ses états psychiques.
• L’advocation du soi-même dans le On-même ne le presse pas vers une intériorité coupée du monde extérieur.
• L’appel ad-voque uniquement le Soi-même qui n’est que selon la guise de l’être-au-monde.

• L’appel n’énonce rien, il ne donne aucune information sur des événements du monde, il n’aspire pas à ouvrir un dialogue avec soi-même.
• Le soi-même est con-voqué (aufgerufen) à son pouvoir-être le plus propre.
• L’appel n’invite pas le soi-même à un « débat », mais il est une pro-vocation, i.e. une vocation vers l’avant, (Vor-(nach-« vorne »-)Rufen) du Dasein à ses possibilités les plus propres.

• L’appel ne se porte pas à des paroles.
La conscience parle uniquement sur le mode du faire-silence (Schweigens).
• Sur ce mode, elle contraint le Dasein con-voqué à la ré-ticence (Verschwiegenheit) de lui-même.
• Le défaut d’une formulation verbale indique que la compréhension de ce qui est dit (Gerufenen) ne se cramponne pas à l’attente d’une communication.

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