Saturday, July 31, 2010

Résumé p.278

.il n’est besoin d’aucun recours à des puissances étrangères à l’être du Dasein. Le recours à des puissances étrangères à l’être du Dasein anéantit l’étrang(èr)eté de l’appel de la conscience. Il présuppose le Dasein sous la figure d’une déterminité ou indéterminité ontologique contingente, pose le Dasein comme un sujet anodin, survenant de manière quelconque, et muni d’une conscience personnelle.

.l’interprétation de l’appelant comme une puissance permet de reconnaitre une donnée objectivement trouvable. Cette interprétation est une fuite devant la conscience, une échappatoire du Dasein où il se glisse derrière l’étroite paroi qui sépare le On de l’étrang(èr)eté de son être. Interprétation de l’appel comme une voix universellement obligeante, pas simplement subjective, élevée au rang d’une conscience universelle qui est un « ça » et personne. Parle dans le sujet singulier sous une forme indéterminée.

.cette conscience publique n’est autre que la voix du On.
.le Dasein ne peut en arriver à l’invention douteuse d’une « conscience universelle » que parce que la conscience, en son fond et son essence, est mienne.
..parce que l'ad-voqué est le pouvoir-être le plus propre.
..et parce que l’appelant est l’étant que je suis à chaque fois moi-même.

.la puissance de la conscience n’est pas purement subjective.
.l’objectivité de l’ad-vocation ne peut obtenir son droit que si l’interprétation lui laisse sa subjectivité, laquelle refuse la souveraineté au on-même.

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