Tuesday, July 27, 2010

Résumé p.273

.le On-même est atteint vers l’appel.
.il est ad-voqué vers le soi-même propre : non pas vers ce que le Dasein vaut, peut, pourvoit, vers ce qu’il a saisit, ce à quoi il s’est engagé, ce par quoi il s’est laissé prendre.
.dans l’ad-vocation de la conscience, le Dasein tel que mondainement compris pour les autres et pour soi-même est passé [omis et dépassé].
.le On sombre. L’appel précipite un On avide de la considération publique dans l’insignifiance.
.le soi-même privé de ce refuge et de ce masque est porté par l’appel à lui-même.

Soi-même
≠ soi-même qui peut devenir objet d’appréciation pour soi-même.
≠ soi-même qui se livre à la dissection indiscrète de la « vie intérieure ».
≠ soi-même qui regarde « analytiquement » des états psychiques et leurs arrière-fonds.
≠ soi-même comme une intériorité qui lui permette de se refermer au « monde extérieur ».

Que crie la conscience au Dasein ?
.rien !
.l’appel n’énonce rien, ne donne aucune information sur des évènements du monde.
.le soi-même n’est pas ad-voqué à un colloque avec soi-même mais est con-voqué à lui-même, c’est-à-dire à son pouvoir-être le plus propre.
.l’appel est une pro-vocation (vocation vers l’avant) du Dasein à ses possibilités les plus propres.
.l’appel se passe de tout ébruitement.
.la conscience parle uniquement et constamment sur le mode du faire-silence.
.contraint le Dasein à la ré-ticence de lui-même.
.défaut de formulation verbale ≠ voix mystérieuse.

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