Monday, July 12, 2010

Summary of page 269

• L’analyse ontologique de la conscience est antérieure à toute description psychologique des vécus, indépendante d’une explication biologique, et distincte d’une interprétation théologique de la conscience (conscience « immédiate » de Dieu).

• La conscience, en tant que phénomène du Dasein, n’est pas un fait qui surviendrait et serait sous-la-main.
• Elle n’« est » que selon le mode d’être du Dasein, et elle ne s’annonce que dans l’existence factice.
• Toute critique qui prétendrait que la conscience ne survient que de temps à autre, et lui dénierait le statut de fait universellement constatable constitue une perversion ontologique du phénomène.
• La conscience est ontologiquement hétérogène par rapport à tout étant sous-la-main dans le monde ambiant.

• La conscience donne quelque chose à comprendre, elle ouvre, ce qui veut dire que ce phénomène doit être repris dans l’ouverture (Erschlossenheit) du Dasein, laquelle est constituée par l’affection, le comprendre, l’échéance et le parler.
• L’analyse plus pénétrante de la conscience la dévoilera comme appel (Ruf), lequel est un mode du parler.
• L’appel de la conscience a le caractère de l’ad-vocation (Anrufs) du Dasein vers son pouvoir-être-soi-même le plus propre, et cela selon la guise de la con-vocation (Aufrufs) à son être-endette ou coupable (Schuldigsein).

• L’interprétation existentiale est éloignée de l’entente ontique quotidienne, même si elle en dégage les fondements ontologiques.
• L’interprétation existentiale a besoin d’une confirmation par une critique de l’explicitation vulgaire de la conscience.
• À l’appel de la conscience (Gewissensruf) appartient un entendre (Hören) possible.
• La compréhension de l’ad-vocation (Anrufverstehen) se dévoile comme vouloir-avoir-conscience (Gewissenhabenwollen).

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