Friday, July 30, 2010

Summary of page 277

• L’appelant est non-familier au On, i.e. une voix étrangère.
• L’appel ne donne rien à entendre à l’oreille préoccupée et curieuse.
• Que pourrait relater le Dasein à partir de l’isolement sur soi dans l’étrang(èr)eté, de son être jeté dans le rien?
• Que lui reste-t-il d’autre que le pouvoir-être dévoilé dans l’angoisse ?

• L’appel, en appelant sans aucun ébruitement (Verlautbarung), ne relate nul événement (Begebenheiten).
• L’appel parle sur le mode étrange du faire-silence (Schweigens).
• L’appel rappelle l’ad-voqué du bavardage public du On à la réticence (Verschwiegenheit) du pouvoir-être existant.
• Le Dasein se trouve dans la solitude (Verlassenheit) de son abandon (Überlassenheit) à lui-même.

• L’étrang(èr)eté est le mode fondamental, même s’il est quotidiennement recouvert, de l’être-au-monde.
• Le Dasein appelle, en tant que conscience, du fond de cet être.
• L’appel in-toné par l’angoisse permet au Dasein de se projeter vers son pouvoir-être.
• L’étrang(èr)eté traque le Dasein et menace sa perte (Verlorenheit) oublieuse d’elle-même.

• Le Dasein est aussi l’appelant (Rufer) que l’ad-voqué (Angerufene).
La conscience se manifeste comme appel du souci : l’appelant est le Dasein, s’angoissant dans l’être-jeté pour son pouvoir-être.
• Le Dasein est convoqué par l’ad-vocation hors de l’échéance dans le On.
• L’appel de la conscience tient sa possibilité de ce que le Dasein est souci.

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