Tuesday, June 22, 2010

Autrement certain ou comment l'esquive esquisse?? (p.257-8)

...je ne comprends pas cet "autre certitude".... help?!
si elle n'est ni empirique, ni une considération purement théorique, est-elle un savoir ("on sait la mort certaine"), une connaissance ("...connait la certitude de la mort"), une certitude "plus haute", concédée par la quotidienneté qui y est pourtant aveugle ("cet autrement se voile le plus souvent aux yeux de la quotidienneté")??
Peut-on dire:
La quotidienneté échéante du Dasein connaît la certitude [empirique] de la mort et esquive néanmoins l'être-certain [apodictique], esquive qui voile aux yeux de la quotidienneté la certitude [apodictique] de la mort comme être-pour-la-fin, mais en même temps atteste phénoménalement [autrement] de cette possibilité la plus propre, absolue, indépassable.
qu'est-ce qu'être "autrement certain"? = comment l'esquive atteste?
« On, ne « parle » apparemment que de cette certitude « empirique » de la mort, il ne s’en tient pourtant pas, au fond, exclusivement et primairement aux cas de mort survenants. Esquivant sa mort, même l’être quotidien pour la fin est pourtant autrement certain de la mort que lui-même, dans une considération purement théorique, ne voudrait le croire [certitude autre vs. croyance théorique?]. Cet « autrement » se voile le plus souvent aux yeux de la quotidienneté, qui n’ose pas s’y rendre translucide [les yeux de la quotidienneté sont aveugles à cette certitude autre?]. Avec son affection quotidienne plus haut caractérisée, à savoir la supériorité « anxieusement » préoccupée, apparemment sans angoisse vis-à-vis du « fait » certain de la mort [certitude empirique?], la quotidienneté concède [bien qu'elle y soit aveugle?] une certitude « plus haute » que la certitude seulement empirique. On sait [d'un savoir qui ne soit pas consideration purement théorique?] la mort certaine, et pourtant l’on n’est pas proprement certain d’elle [d'une certitude apodictique?]. La quotidienneté échéante du Dasein connaît [idem]la certitude de la mort et esquive néanmoins l’être-certain. Mais cette esquive atteste phénoménalement par ce devant quoi elle recule que la mort doit être conçue comme la possibilité la plus propre, absolue, indépassable, certaine. »

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