Wednesday, June 9, 2010

Summary of page 247

• A l’intérieur de l’ontologie du Dasein, préordonnée (vorgeordneten) à une ontologie de la vie, l’analytique existentiale de la mort est subordonnée (nachgeordnet) à une caractérisation de la constitution fondamentale du Dasein.
• Nous avons nommé le finir (Enden) de l’être vivant le périr (Verenden).
• S’il est vrai que le Dasein a sa mort biologique (codéterminée par son mode d’être), qu’il peut finir sans mourir (stirbt), qu’il ne périt jamais simplement, nous caractériserons ce phénomène intermédiaire par le terme de décéder (Ableben), le verbe mourir (Sterben) étant réservé à la guise d’être en laquelle le Dasein est pour sa mort (zu seinem Tod ist).
• Le Dasein ne périt jamais, mais il ne peut décéder qu’aussi longtemps qu’il meurt.

• L’interprétation existentiale de la mort est antérieure à toute biologie et ontologie de la vie, et à toute investigation biographico-historique et ethnologico-psychologique de la mort.
• Le Dasein ne meurt pas proprement dans un vécu de son décéder (Ablebens) factice.

• Que la mort soit déterminée comme fin du Dasein, cela n’implique aucune décision sur la question de savoir si, après la mort, un autre être est possible.

No comments:

Post a Comment