Thursday, June 17, 2010

Summary of page 250

• Si la mort appartient à l’être du Dasein, il faut qu’elle (ou l’être pour la fin) se laisse déterminer à partir de ces caractères.

• L’existence, la facticité et l’échéance du Dasein se dévoilent dans le phénomène de la mort.

• L’interprétation du ne-pas-encore au sens d’un excédent est inadéquate, car elle inclut une perversion du Dasein en étant sous-la-main.
• L’être-à-la-fin (Zu-Ende-sein) signifie: être pour la fin (Sein zum Ende).
• Le ne-pas-encore a le caractère de quelque chose vis-à-vis de quoi le Dasein se comporte.
• La fin précède (bevorsteht) le Dasein.
• La mort n’est pas quelque chose de pas encore sous-la-main, mais plutôt une précédence (Bevorstand).

• Le caractère de la précédence ne suffit pas à caractériser la mort de façon privilégiée.
• La mort n’est pas un événement imminent venant à ma rencontre à l’intérieur du monde (comme par exemple un orage).
• La mort, en sa précédence (bevorstehende), n’est pas un être sous-la-main, à-portée-de-la-main ou là-avec (mit-da).

• Peuvent être imminents (bevorstehen) au Dasein des possibilités d’être qui se fondent dans l’être-avec avec autrui.

• La mort est une possibilité d’être que le Dasein a à chaque fois à assumer.
• Avec la mort, le Dasein se précède en son pouvoir-être le plus propre.
• Dans cette possibilité, il y va pour le Dasein de son être-au-monde.
• Sa mort est la possibilité du pouvoir-ne-plus-être-là (Nicht-mehr-dasein-könnens).
• Par cette précédence, tous les rapports (Bezüge) à d’autres Dasein sont dissous.
• Cette possibilité la plus propre (eigenste) et absolue (unbezügliche) est la possibilité extrême (äuβerste).
• En tant que pouvoir-être, le Dasein ne peut jamais dépasser la possibilité de la mort.
• La mort est la possibilité de l’impossibilité du Dasein (Daseinsunmöglichkeit).
• La mort est la possibilité la plus propre (eigenste), absolue (unbezügliche) et indépassable (unüberholbare).

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