Thursday, June 17, 2010

Summary of page 253

• Des inconnus « meurent » chaque jour.
• « La mort » fait encontre comme un événement bien connu, survenant à l’intérieur du monde.
• Le On s’en est toujours déjà assuré d’une interprétation : on finit par mourir un jour, mais on demeure pour le moment hors d’atteinte.

• La mort est comprise comme quelque chose d’indéterminé qui n’est pas encore sous-la-main.
• La mort frapperait le On. L’interprétation publique du Dasein dit : « on meurt ». A chaque fois, ce n’est pas moi, car ce On n’est personne (Niemand).
• Le « mourir » est nivelé en un événement survenant qui n’appartient à personne.
• Le mourir, qui est essentiellement mien, est perverti en un événement publiquement survenant, qui fait encontre au On.
• La mort ne serait qu’un « cas » survenant constamment. Elle serait toujours « effective » (Wirkliches), ce qui voile son caractère de possibilité.
• Le On aggrave la tentation de se recouvrir l’être le plus propre pour la mort.

• Cette esquive de la mort gouverne si tenacement la quotidienneté que les proches suggèrent souvent au mourant qu’il échappera à la mort.
• Une telle sollicitude (Fürsorge) veut le ramener à l’existence (ins Dasein) en l’aidant à voiler sa possibilité la plus propre d’être.
• Le On se préoccupe d’un constant rassurement sur la mort, lequel s’adresse non seulement au mourant, mais aussi aux consolateurs.

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