Wednesday, June 2, 2010

Summary of page 239

• La mort se dévoile comme une perte que les survivants éprouvent et dans laquelle ne devient pas accessible la perte d’être « subie » par le mort.
• Au lieu d’expérimenter le mourir des autres, nous y assistons (dabei).

• La question concerne le sens ontologique du mourir de celui qui meurt en tant que possibilité d’être de son être, et non pas le mode d’être-là-avec et d’être-là-encore (Nochdaseins) du défunt avec les survivants.

• Ce renvoi au mourir d’autrui comme thème de substitution pour l’analyse ontologique de l’achèvement (Daseinsabgeschlossenheit) du Dasein et de sa totalité repose sur l’opinion (laquelle méconnait le mode d’être du Dasein) selon laquelle ce qui reste inexpérimentable dans le Dasein propre deviendrait accessible dans le Dasein étranger.
• Cette présupposition est-elle vraiment si infondée ?

• Au nombre des possibilités de l’être-ensemble dans le monde se trouve la représentabilité (Vertretbarkeit) d’un Dasein par un autre, de laquelle est fait un usage constant dans la quotidienneté de la préoccupation.
• Toute intervention dans... (Hingehen zu), tout apport de... (Beibringen von) est représentable dans la sphère du monde ambiant (Umwelt) offert à la préoccupation.
• Toutefois, une telle représentation est toujours représentation auprès de quelque chose, i.e. dans la préoccupation pour quelque chose.
• Le Dasein se comprend de prime abord à partir de ce dont il a coutume de se préoccuper : on est ce dont on s’occupe.
• Par rapport à l’identification quotidienne au monde de la préoccupation, la représentabilité appartient à titre de constituant à l’être-l’un-avec-l’autre.

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