Tuesday, June 8, 2010

Summary of page 245

• Le finir comme cessation peut signifier : passer dans le non-être-sous-la-main (la pluie cesse), ou bien ne commencer à être sous-la-main qu’en finissant (le finir du chemin, loin de le faire disparaître, détermine le chemin).
• Ce dernier mode du finir peut soit déterminer un sous-la-main inachevé (un chemin en construction s’interrompt), soit constituer l’achèvement (Fertigkeit) d’un sous-la-main (i.e. le dernier coup de pinceau achève le tableau).
• Si le finir comme s’achever (Fertigwerden) n’inclut pas l’accomplissement (Vollendung), ce qui veut être accompli doit atteindre son achèvement.
• L’accomplissement est un mode dérivé de l’achèvement, lequel est possible comme détermination d’un sous-la-main ou d’un à-portée-de-la-main.

• Même le finir au sens du disparaître (Verschwindens) peut se modifier conformément au mode d’être de l’étant. La pluie est finie, i.e. elle a disparu. Le pain est fini, i.e. il a été consommé.

• La mort comme fin du Dasein ne saurait se laisser caractériser par aucun de ces modes du finir, car le Dasein serait posé du même coup comme sous-la-main ou à-portée-de-la-main.
• Dans la mort, le Dasein n’est ni accompli, ni disparu, ni devenu achevé ou totalement disponible en tant qu’à-portée-de-la-main.

• De même que le Dasein est constamment son ne-pas-encore, de même il est déjà sa fin.
• Le finir désigné par la mort ne signifie pas un être-à-la-fin (Zu-Ende-sein) du Dasein, mais un être pour la fin (Sein zum Ende).
• La mort est une guise d’être que le Dasein assume dès qu’il est.

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