Tuesday, June 22, 2010

Summary of page 257

• La certitude qui appartient à un tel recouvrir de l’être pour la mort est un tenir-pour-vrai inadéquat.
• La certitude inadéquate tient ce dont elle est certaine dans l’être-recouvert.
• L’on comprend ainsi la mort comme un événement survenant dans le monde ambiant.

• En disant que la mort est certaine, le On transplante dans le Dasein l’apparence qu’il serait lui-même certain de sa mort.
• Le On ne voit pas que, pour pouvoir être certain de la mort, il faut que le Dasein soit certain de son pouvoir-être le plus propre et absolu.
• L’on expérimente chaque jour le mourir d’autrui : la mort est un fait d’expérience (Erfahrungstatsache).

• Selon la façon « critique » de penser la certitude de la mort, celle-ci est pour tout homme au plus haut degré vraisemblable, mais pourtant pas inconditionnellement certaine.
• Il n’est permis d’attribuer à la mort qu’une certitude empirique, en restant ainsi en deçà de la certitude apodictique.

• Dans cette détermination « critique » de la certitude de la mort se manifeste la méconnaissance (caractéristique de la quotidienneté) de l’être pour la mort.
• Tant qu’il demeure dans la certitude empirique, le Dasein est incapable de devenir certain de la mort.
• Esquivant sa mort, même l’être quotidien pour la fin est autrement certain de la mort que lui-même, dans une considération théorique, ne voudrait le croire.

No comments:

Post a Comment