Wednesday, June 9, 2010

Summary of page 248

• L’analyse de la mort reste immanente (diesseitig), parce qu’elle examine comment la mort, en tant que possibilité d’être de chaque Dasein, se tient engagé en celui-ci (in dieses hereinsteht).
• Il n’est légitime de se demander ce qui est après la mort qu’à partir du moment où celle-ci est conçue dans son essence ontologique pleine.
• L’interprétation ontologique immanente (diesseitige) de la mort précède toute spéculation ontico-transcendante (ontisch-jenseitigen) sur celle-ci.

• La « métaphysique de la mort » est extérieure au domaine d’une analyse existentiale de la mort.
• Comment et quand la mort « est-elle entrée dans le monde » ? Quel « sens » peut-elle posséder en tant que mal et que souffrance dans le tout de l’étant?
• Ces interrogations présupposent une compréhension du caractère d’être de la mort, une ontologie du tout de l’étant, et une clarification ontologique du mal et de la négativité.

• Envisagés ontiquement, les résultats de l’analyse existentiale manifestent la formalité et le vide spécifiques de toute caractéristique ontologique.
• S’il est vrai que le Dasein n’est jamais accessible comme sous-la-main, puisque l’être-possible (Möglichsein) appartient à son mode d’être, il ne faut pas s’attendre à déchiffrer la structure de la mort, si tant est que la mort constitue une possibilité insigne du Dasein.

• L’analyse ne peut s’en tenir à une idée de la mort arbitrairement forgée.
• Un tel arbitraire ne peut être réfréné que par la caractérisation préalable du mode d’être où la « fin » s’engage dans la quotidienneté du Dasein.

No comments:

Post a Comment